Décryptage de ce surmenage mentale avec le Dr. LECHEMIA,
médecin, auteur et conférencier sur le burn out.
Selon la définition officielle, le burn out ou syndrome d’épuisement professionnel, est un processus évoluant en 4 phases :
alerte, résistance, rupture, effondrement.
Mais pour des raisons didactiques, on tend aujourd’hui à simplifier sa description en la réduisant à 2 phases : le burn in et le burn out.
Le burn in
Le burn in commence quand la personne est en surchauffe au travail depuis au moins 1 mois.
Ses manifestations principales sont la fatigue, les troubles du sommeil, une fragilité émotionnelle, des bugs cognitifs légers et une certaine démotivation. Mais les ressources sont encore suffisantes pour que le travail reste efficace.
Le burn out
Au bout de 6 mois de suractivité, c’est le basculement dans le burn out.
Tous les symptômes s’aggravent : la fatigue devient épuisement, l’angoisse voire la dépression apparaissent, la démotivation et les troubles cognitifs s’accentuent, l’efficacité baisse jusqu’à devenir quasi-nulle. Pire encore, plus la personne travaille, moins elle est productive !
Les effets délétères du burn out sont parfois très sévères : il n’est pas rare qu’il faille 1 à 2 ans pour en guérir. Il peut aussi provoquer des séquelles cognitives définitives au point que 15% des victimes du burn out ne seront plus jamais capables de travailler. On comprend donc l’impérative nécessité de prévenir, repérer et traiter très précocement le burn in afin qu’il n’évolue pas vers le burn out !
Comment savoir si on est en burn in
“Il existe au total 132 signes d’alerte pour repérer un burn in : des signes physiques (fatigue, insomnie, maux de tête, vertige…), des signes émotionnels (hypersensibilité plus importante, anxiété…), des signes motivationnels (perte de confiance en soi, moins de motivation au travail) ou encore des signes cognitifs (perte de mémoire et de concentration, impression “de ne plus avoir de cerveau”).
Certaines personnes se plaignent de 10 à 20 de ces symptômes qui sont dus à des perturbations biologiques en particulier au niveau des neurotransmetteurs et des hormones (dopamine, cortisol) et à un processus d’inflammation au niveau cérébral.
Sur un plan thérapeutique, ce serait un non-sens de proposer à ces patients 10 à 20 médicaments différents pour soulager leurs symptômes ! Il est beaucoup plus intelligent et efficace de remonter à la source, c’est à dire de corriger les mécanismes intimes initiaux qui ont généré les troubles. C’est dans cette démarche que la neuro-phytothérapie trouve tout son sens : elle rééquilibre la biologie de l’individu et réduit l’inflammation du cerveau lui permettant de retrouver sa capacité de fonctionnement. Mais mieux encore, la neuro-phytothérapie permet de renforcer l’organisme avant même qu’il n’arrive au burn in. Elle a donc sa place chez toute personne ayant une activité professionnelle, physique ou intellectuelle soutenue.”
Bien évidemment, il reste primordial d’identifier et de corriger les causes professionnelles (et parfois personnelles) qui ont généré le burn in.
Les médecins et thérapeutes ont un rôle fondamental de décodage des signaux du burn in puis d’accompagnement ; en cas de doute, il ne faut pas hésiter à les consulter.
En juin 2023 a eu lieu les premières rencontres de la neuro-phytothérapie organisées par Synapsya.
Lors de cet évènement, une table ronde a accueillis 3 experts de la santé, dont le Dr. Lechemia, médecin généraliste et conférencier sur le burn out.
Dans cette vidéo, retrouvez l’intervention du Dr. Lechemia et ses explications afin de mieux comprendre le burn in et le burn out.
Ce communiqué a été publié dans le journal Plantes et Santé, n° 249 d'Octobre 2023.
Ce communiqué a été publié dans le journal Plantes et Santé, n° 249 d’Octobre 2023.
PHYTOZAC HOMME & FEMME :
Allégez votre surcharge mentale.
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Phytozac agit sur le stress, l’irritabilité, les tensions nerveuses, l’anxiété, la nervosité, la fatigue, le surmenage et les tensions musculaires.
NEURO 20-60 :
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